Les Mosos : sans père ni mari !

Admin Messages : 2557 Réputation : 1 Date d'inscription : 01/04/2020

Dans le sud-ouest de la Chine, près du Tibet, les Moso ont su préserver leurs traditions et une organisation sociale extrêmement singulière. Cette ethnie, qui compte 30 000 membres, ignore notamment le mariage…
Il s'agit d'une ethnie chinoise: plus matriarcal, tu meurs.
Les femmes décident de tout, travaillent, laissant les hommes dans un rôle secondaire.
Pour les Mosos, les foetus sont déjà présents dans le corps de la femme et les hommes ne font que les "arroser", n'apportent rien.
Le nourrisson qui naît ne connaît que sa mère, et les frères de celle-ci lui servent de pères.
Ce qui fait qu'un père biologique se sent plus proche de ses neveux et nièces, qu'il considère comme étant de son propre sang, que de ses enfants.
Ces "pères", s'ils ne s'occupent pas de leurs "enfants", sont par contre très attentionnés vis à vis des enfants de leurs soeurs; s'il n'y a pas de pères chez les Mosos, il y a les oncles.

Les enfants vivent toute leur vie auprès de leur mère qui décide de tout dans la maison. La transmission du nom et des biens ne se fait qu'entre femmes.
L'homme vit chez sa mère ou la maison familiale et, plusieurs fois par an, va rendre visite à sa "fiancée".
Le mariage n'existe pas et le lien peut se rompre n'importe quand.
La jalousie est très mal vue chez les Mosos. les femmes, même si elles ont un fiancé officiel qui leur rend visite depuis des années ou des décennies, peuvent avoir des relations dites "furtives" avec d'autres prétendants.
Cela n'est pas pris pour de la légèreté sexuelle. Tout se fait dans la discrétion. et quand il y a plusieurs prétendants sous sa fenêtre, c'est elle qui choisit le plus à son goût.
Les hommes ont eux-mêmes de nombreuses "opportunités".

Au-delà des jugements moraux, cette organisation fonctionne depuis des siècles et chez les Mosos, il n'y a aucune tradition guerrière.
En 1924, l'explorateur américain Joseph Rock, qui découvrit cette tribu tibétaine, décrivit ce royaume caché comme étant « le dernier endroit paisible de la planète, le dernier endroit où la guerre n'a jamais existé, où les habitants vivent en harmonie ». Les ethnologues actuels confirment cette affirmation, décrivant une société sans rapport de domination entre les hommes et les femmes, sans querelle de propriété. Aucun mot n'existe pour désigner la guerre ou le meurtre.

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