Quelles sont les différences entre filles et garçons
Les différences entre filles et garçons ne sont pas naturelles, mais sociales. Elles sont le résultat d’un processus de socialisation de genre, qui consiste en « l’ensemble des mécanismes, des représentations, des injonctions, des assignations qui font d’individus des hommes et des femmes, avec leur lot de rôles, de places et d’attitudes ».
Dans son livre 'Quel genre ?, l’auteure montre que le genre est une construction historique, culturelle et politique, qui varie selon les époques, les lieux et les contextes.
Elle déconstruit la fabrique du masculin et du féminin, en analysant les différentes sphères de la vie sociale : le corps, la famille, l’école, le travail, la culture, la sexualité, etc.
Elle met en évidence les stéréotypes, les inégalités, les discriminations, les violences, qui sont liés au genre, mais aussi les résistances, les contestations, les revendications, qui sont portées par les mouvements féministes et les études de genre.
L’auteure invite ainsi à la réflexion, à la critique, et à l’action, pour remettre en cause les normes et les valeurs qui assignent les individus à des rôles et des places prédéfinis selon leur sexe.
Elle propose de penser le genre comme une catégorie relationnelle, qui implique les rapports entre les sexes, mais aussi entre les classes, les races, les sexualités, etc.
Elle défend l’idée d’une diversité des genres, qui reconnaît la pluralité des identités, des expressions, et des orientations sexuelles.
Comment se créent les différences entre filles et garçons?
D’un point de vue sociologique, les différences entre les genres masculin et féminin se créent par le processus de socialisation de genre.
La socialisation de genre est l’ensemble des mécanismes, des représentations, des injonctions, des assignations qui font d’individus des hommes et des femmes, avec leur lot de rôles, de places et d’attitudes.
La socialisation de genre commence dès la naissance, voire avant, et se poursuit tout au long de la vie.
Elle implique différents agents de socialisation, tels que la famille, l’école, les pairs, les médias, etc. qui transmettent des normes et des valeurs différenciées selon le sexe.
Par exemple, la socialisation familiale influence le choix des prénoms, des couleurs, des vêtements, des jouets, des activités, des comportements, des attitudes, des valeurs, des compétences, etc. des enfants en fonction de leur sexe biologique.
La socialisation scolaire influence les performances, les orientations, les aspirations, les relations, etc. des élèves en fonction de leur genre.
La socialisation par les pairs influence les interactions, les jeux, les préférences, les identifications, etc. des enfants et des adolescents en fonction de leur appartenance à un groupe de même sexe ou mixte.
La socialisation par les médias influence les représentations, les stéréotypes, les modèles, les idéaux, etc. des individus en fonction de leur genre.
La socialisation de genre produit donc des différences entre les genres masculin et féminin, qui sont souvent perçues comme naturelles et innées, alors qu’elles sont le résultat d’une construction sociale et culturelle.
Ces différences peuvent avoir des conséquences sur les inégalités, les discriminations, les violences, etc. qui existent entre les hommes et les femmes dans la société.
Elles peuvent aussi être remises en cause, contestées, transformées, etc. par les individus et les groupes qui revendiquent une diversité des genres, qui reconnaît la pluralité des identités, des expressions, et des orientations sexuelles.
Comment les différences entre filles et garçons peuvent-elles influer sur les façons d'anticiper l'avenir ?
Les normes et les valeurs sont des éléments importants de la socialisation, qui est le processus par lequel les individus apprennent et intériorisent les règles, les principes, les idéaux, qui sont propres à leur groupe social ou à leur société.
Les normes et les valeurs influent sur les façons d’anticiper l’avenir, car elles orientent les perceptions, les jugements, les actions, les aspirations, etc. des individus en fonction des contextes sociaux.
Par exemple, les normes et les valeurs familiales peuvent influer sur le choix des études, des métiers, des conjoints, etc. des individus, en fonction de leurs origines sociales, culturelles, religieuses, etc.
Les normes et les valeurs scolaires peuvent influer sur les performances, les orientations, les ambitions, etc. des élèves, en fonction de leur genre, de leur classe, de leur filière, etc.
Les normes et les valeurs professionnelles peuvent influer sur les carrières, les salaires, les statuts, etc. des travailleurs, en fonction de leur secteur, de leur qualification, de leur expérience, etc.
Les normes et les valeurs ne sont pas fixes, mais elles peuvent évoluer, se transformer, se contester, etc. en fonction des changements sociaux, politiques, économiques, culturels, etc. qui affectent la société.
Les individus peuvent aussi intérioriser de nouvelles normes et valeurs, par des phénomènes de socialisation anticipatrice, qui consistent à s’adapter à un groupe social différent de son groupe d’origine, en vue de s’y intégrer.
Les individus peuvent aussi résister, critiquer, revendiquer, etc. des normes et des valeurs différentes, voire opposées, à celles de leur groupe social ou de leur société, en fonction de leurs intérêts, de leurs engagements, de leurs opportunités, etc.
Les normes et les valeurs sont donc des facteurs qui influencent les façons d’anticiper l’avenir, mais qui ne les déterminent pas totalement. Les individus disposent d’une certaine marge de liberté, de créativité, et d’innovation, pour construire leur avenir, en fonction de leurs projets, de leurs rêves, de leurs désirs, etc.
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Sujet: Egalite hommes femmes Féminisme 
Mer 6 Déc - 17:08
